Ode Maritime Théätre et Poésie

compagnie de la méduse

Mise en scène : Théo Heugebaert
Interprétation : Raphaëlle Prestigiacomo
(création sonore : Nicolas Porcher / scénographie : Sabine Rolland)

  • Date
  • Le 14 février 2026


Lieu

La Barge de Morlaix, 34 rue de Paris 29600 Morlaix

Tarif/Prix

Prix libre

Contact

labargedemorlaix@gmail.com

Ode Maritime Théätre et Poésie

Description

Descriptif :

Durée : 1h

Une femme est seule sur un quai, à l’embouchure du Tage.

Face à l’immensité de la mer qu’elle devine, une brèche s’ouvre en elle ; celle de la
possibilité du voyage, comme un fantasme, pour bouleverser l’existence…
Elle se perd en rêve dans la sauvagerie des flots, dans des visions d’inconnu, de voyage, de piraterie.

Elle invoque des fantômes, ceux de la mer et ceux de l’enfance, en appelle à tout
ce qui n’est pas la vie réelle concrète, et s’échappe en divagations.

« Ah La sauvagerie de cette sauvagerie!

Merde à toute vie comme la nôtre qui n’est rien de tout cela! »
D’abord douce, cette invitation au voyage s’emballe et se métamorphose en
délire, folie, incantation, invocation de toutes les mers, puissances et figures
maritimes de toutes les époques. Dans son impossibilité de partir réellement,
sorcière, elle devient en rêve la toute puissance même ; reliée aux fantômes des

explorateurs, pirates, esclaves, victimes et bourreaux.

Par la force du langage, elle devient une voyageuse, une destructrice avant de
disparaître, enfin, et se calmer comme la plus violente des tempêtes.

L’Ode est un cri d’amour.

À la vie maritime, à toutes les vies maritimes. À tous les départs.
Cri d’amour à la vie, aux sensations, au saisissement que provoque l’océan.
Crier son aspiration à la grandeur du voyage en mer. À l’expérience d’une vie plus puissante.

Ce texte n’est pas un texte théâtrale. C’est un flot.

Nous cherchons comment le faire passer par un corps et un souffle humain, pour

lui donner, dans la chair, sa puissance de cri.
Ce texte lui même ne parle t’il pas au fond de théâtre aussi?

Cette sauvagerie, à laquelle le personnage aspire, cette capacité à sentir avec
toute ses cellules, cette brutalité n’est elle pas celle du plateau ?

Il y a le désir de plonger totalement, et de s’abandonner à ce flot, cette vie pleine il y a ce qui nous retiens, que nous, acteurs, essayons de débusquer et déjouer :

nos peurs, nos habitudes, nos évitements…

Pourtant nous aspirons à cela, une vérité crue, celle du corps animal, du corps organique, libéré du moral et du social.